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Vidéo Françoiz Breut / Leiden (NL)

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Interview 01/2009

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Palmares CHOQ. FM 04/02/2009

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www.autresdirections.net

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RFI Musique
Françoiz Breut, le grand frisson
A l’aveuglette
Paris 03/12/2008 -
Avec A l’aveuglette, quatrième opus, Françoiz Breut se risque à l’écriture de ses propres textes. Avec la collaboration de ses fidèles acolytes, Luc Rambo et Boris Gronemberger, elle réalise un joli album, illustré d’émotions, tissé de couleurs et de reliefs originaux. Pari réussi : Françoiz Breut se compte désormais au rang des auteurs-compositeurs.
Touches impressionnistes, rires acidulés, aquarelles mêlées de larmes, couleurs vives forgées au rock’n roll, percussions tribales, voix claire, eau limpide, cascade musicale : pour son quatrième album, la délicieuse Françoiz Breut renouvelle sa signature si particulière, tissée de tendresse, d’ironie et de pudeur explosive. Sur A l’aveuglette, l’ancienne protégée de Dominique A déploie ses ailes en grand. Après avoir multiplié les collaborations dans Vingt à trente mille jours (2000), élargi des horizons polyglottes – Herman Düne, Fabien Viscogliosi, Joey Burns – sur Une saison volée (2005), la chanteuse, Bruxelloise d’adoption, lance un nouveau défi : écrire ses propres textes, itinéraires semés au fil de notes et de rythmes savamment concoctés.
Elle racontait déjà des histoires, des jolies, pleines d’espoir, dans des albums illustrés pour enfants. Mais, en matière de chanson, elle se recroquevillait, timide, sous le verbe tutélaire, la verve littéraire de grands paroliers (Katerine, Dominique A, Jérôme Minière…) : "La posture d’interprète m’a passionnée pendant des années, et j’avais des contacts bien établis avec mes auteurs. Au tout début, je suggérais des bribes d’idées, des ébauches de texte à Dominique A, qui ne se montrait guère emballé... J’avais donc complètement délaissé mes velléités d’écriture. Et puis, au fil du temps, j’ai eu envie d’aller au bout du processus, de comprendre comment s’écrit une chanson, la mise en boîte d’une histoire dans un si petit format. Surtout, je voulais interpréter ce qui venait de moi, avec beaucoup de cœur. Je souhaitais me confronter à ce pari."
De petites notes quotidiennes
Un challenge qui, au grand jour, révèle ses difficultés : "La gestation fut laborieuse. Je n’avais pas cette plume spontanée. Il a fallu que je me mette à table. Je trouve plus facile de m’asseoir à mon bureau de dessinatrice, de mélanger mes petites peintures. Ce sont des moments de détente, des instants très chouettes. Là, je me suis astreinte à de petites notes quotidiennes, glanées à la radio ou au gré de mes lectures, des idées accumulées. D’ailleurs, je n’avais pas tant de matière que ça, à peine quinze ou seize textes, certains autobiographiques, d’autres non. La mise en musique fut aussi une tâche ardue : les textes ne comportaient pas de rimes, de couplets, de refrains donc ça ne rentrait pas toujours. Nous les avons retravaillés jusqu’au dernier moment."
"Nous", car l’aventure se déroule en commun, dans l'intimité d’un trio, avec ses fidèles musiciens, Boris Gronemberger (guitares, batterie…), et Luc Rambo (claviers, vibraphones) : "Je travaille avec Luc depuis ma première tournée, il y a onze ans. J’ai réalisé le troisième disque avec lui. Boris joue sur scène à mes côtés depuis sept ans. S’ils ne m’avaient pas entourée, je n’aurais jamais eu confiance ! Ils savent ce que j’aime. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous savons de quoi nous avons envie ensemble. Ce sont eux qui m’ont encouragée à écrire."
Voici donc nos trois artistes enfermés une dizaine de jours dans une salle du côté de Nantes, à travailler "à l’aveuglette", guidés par leurs fantasmes et leurs idées respectives, apportant qui le piment, qui le sel, qui le rêve, qui les fragments lunaires. "Nous avions déjà des bribes de musique enregistrées. Il fallait trouver des mélodies sur des improvisations. Nous effectuions des allers-retours assez motivants." De ce laboratoire prolifique, euphorique, alchimique, émergent quatorze perles et trois interludes-respirations à haute teneur poétique, des textes surréalistes portés par une voix légère et charnelle, une orchestration qui touche le symphonique, le rock, la polyrythmie, une magie qui échappe à la formule et se libère des carcans. "Je joue avec les mots, même s’ils s’enfuient, indociles comme des êtres sauvages qu’on ne peut raisonner", lance Françoiz dans sa chanson Mots croisés. Au gré de ses divagations, elle apprivoise l’enfance, capte l’amour, les voyages en avion, Dunkerque, raconte la couture à l’ancienne, jongle avec les métaphores, quitte le sol, laisse planer des zones d’ombre et enveloppe de mystère, l’essentiel n’étant pas d’être comprise, mais de susciter l’émotion.
Le talent de Françoiz a grandi et surgit, magistral, de ce quatrième opus, qui la libère définitivement des étiquettes : mi-rock, mi-scène française, absolument elle. "J’étais flippée, mais j’ai eu de bons retours, cela m’a étonnée. Auparavant, j’étais fière de mes auteurs et sûre de la qualité de leurs textes. Là, j’avais peur des remarques du style : 'ah… c’est elle qui écrit, elle aurait pu s’abstenir… '!" Qu’elle se rassure : la réussite se hisse à la hauteur de l’enjeu.
Anne Laure Lemancel
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Françoiz breut a participé en décembre 2006 à l'enregistrement du 3ème album" Portal Nou" de Ted Barnes , elle prête sa voix sur 3 morceaux écrit et composé par Ted Barnes accompagnées sur Squeezebox de Kathryn Williams et Dan Michaelson , ( guitariste avec Beth Orton, Clayhill.)Ce disque vient de sortir chez Mornington Records,distribué par Forte. ci dessous quelques articles du Times, et diverses revues anglaise et américaines.
Ted Barnes “Portal Nou” (Mornington Records, 2008)
http://www.myspace.com/tedbarnes
A propos de Ted Barnes

Ted Barnes released his first solo album, "Short Scenes", in 2002 after writing it in periods off from working with Beth Orton whom he had worked with on both her "Trailer Park" and "Central Reservation" albums. Released on Narwhal records to critical acclaim it featured Beth Orton and Gavin Clark and instrumentals written by himself and producer Oisin Lunny. After this release he continued to work with Beth on her "Daybreaker" album and toured extensively.
In 2003 he formed the band Clayhill with longtime colleague Ali Friend and singer Gavin Clark and as such have released a mini album and three albums alongside working on soundtracks for english director Shane Meadows.
In 2005 he released a new body of solo work under the title of "Underbelly" on Sketchbook Records. A competely instrumental affair, it also received high critical acclaim as did the seven piece band for their live performances.
On July 28th, 2008 the new album "Portal Nou" will be released on Teds own label, Mornington Records. The body of work features instrumental numbers as well as collaborations with Francoiz Breut, Dan Michaelson, Beth Orton, Gavin Clark, Kathryn Williams and mixed by Sebastian Rogers.
Ted has also finished producing Gavin Clarks first solo album to be released early next year and also featured on the new Shane Meadows film "Somers Town" out in August
Guest artists not instrumental to records success
Some records whisper in your ear, some want to kiss you, to force their tongue between your teeth, some stand aloof expecting you to go to them and some like this one provide a gentle soundtrack that allows you to get on with your life but throws in the odd surprise so that you have to put your book down and take notice. It’s a soundtrack to an unmade Truffaut film (or maybe Shane Meadows who Barnes has collaborated with), a little Gallic sounding , continental if you like, with aching strings, full of atmosphere, an open window, a cul de sac of sound - then turn a corner and you stumble upon some unexpected beauty, a sunrise, a trombone and trumpet for ‘The Magicians Assistant,’ deep resonant bass notes opening ‘The Turning Point’ or the high drama of ‘These Foolish Thoughts,’ music that could accompany someone on the way to do something that they shouldn’t.
Interspersed with the instrumental tracks are those with vocals (somewhat of a departure for Barnes) Françoiz Breut adds her gentle voice to the patient chimes of ‘All That’s Real’; a lazy afternoon swoon of a song, they shuck on an overcoat for the crepuscular ‘Squeezebox’ Dan Michaelson’s deep vocal and the French soundtrack score bringing the Tindersticks firmly to mind. Beth Orton adds her voice to ‘Caught Out’ and closing it all is the tumbling mechanical beauty of ‘Dreams and Hopes’ again with vocals from Breut, a great way to end a record that starts like a shy bookish librarian and ends with a street party celebration.
Date review added: Friday, July 11, 2008
Reviewer: David Cowling

clemassailly@msn.com michka Cristobal photo